En cette ère de transhumance et de déterritorialisation, Darcia Labrosse expose la trace d’une performance en usine, loin de l’espace consacré de l’atelier. Les oeuvres de ces deux séries ont été créées en utilisant une peinture industrielle appelée électrostatique, sur des feuilles d’aluminium non-traitées ou anodisées. Cette peinture est conçue et habituellement utilisée pour la protection de revêtements architecturaux.
Le résultat final est un art qui résiste aux intempéries et aux éléments: Les toiles, ou tôles, peuvent vivre autant sur des murs intérieurs qu’en toute sécurité dans le monde extérieur, in situ, où elles peuvent se métamorphoser en sculpture. Ce dernier trait ajoute une riche dimension architecturale à un art par ailleurs intime, tout en délicatesse.